Le Gui, Viscum album, est un hémi-parasite : parasite d’autres plantes supérieures, il est capable de photosynthèse : la plante est chlorophyllienne. Sauf que, au lieu de prélever par ses racines l’eau et les sels minéraux qui lui sont nécessaires, dans le sol, le gui « racine » dans une autre plante et prélève un tribut de sève brute en se branchant sur le xylème de son hôte, dont il détourne une partie de la sève brute. C’est pourquoi, en aval du gui, le calibre de la branche qui le porte est moindre qu’en amont – quand la branche se poursuit encore : souvent, affamée, elle dégénère et casse :
L’hôte en mourra-t-il ? Ce serait grotesque : le parasite mourrait avec son parasité ! La Sélection Naturelle ne permettrait pas que le parasite « tire » trop sur son parasité !
Encore plus fort : dans une étude dont je n’ai pas encore pu retrouver la trace, il a été montré quelque chose dont on aurait pu se douter, intuitivement : le parasite a tendance à stimuler son hôte. Et pour cause…
Au fait : BONNE ANNÉE 2013 !